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 Jack et Artyom, l'ombre d'un masque. [en cours]

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Jacinto Artyom
Jacinto Artyom

JOURNAL DE VOYAGE

Alliance
: Rebelle.
Capacité & Magie:
Relations :

Masque d'Os


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Ici depuis le : 27/10/2013

MessageSujet: Jack et Artyom, l'ombre d'un masque. [en cours]   Jack et Artyom, l'ombre d'un masque. [en cours] Icon_minitimeDim 27 Oct - 21:52





Jacinto Artyom

« N'est mort que celui qui abandonne. »


SURNOM : Masque d'Os.
ÂGE : 21 ans.
GENRE : Homme.
ORIENTATION : Probablement hétérosexuel.
RACE : Ath.

CASTE : Aucune.
ORGANISATION: Pilleur des sables.
ALLIANCE : Rebelle.
MÉTIER : Espion / Chasseur.





DONS :

● Agilité hors du commun. (esquive, réflexe, rapidité.)
● Excellente maîtrise des armes.



FAVEUR DE LA ROSE :

● Empathie Animal, accordée par pèlerinage. (RP)



MAGIE :

Ath, être qui par définition est faible en terme de magie. Artyom ne déroge pas à la règle, manipulant quand même une magie hors du commun, mais très dangereuse pour son adversaire comme pour lui-même. On aime à appeler cette magie, la visite chez les morts, mais pour emprunter un terme plus courant, son pouvoir revient à manipuler et à se fondre dans n'importe quelle ombre, de jour comme de nuit.

Cette magie lui permet à n'importe quel moment de disparaître dans son ombre, se matérialisant dans l'ombre de n'importe quoi ou de n'importe qui se trouvant dans la zone. Cette magie est tout aussi efficace de nuit comme de jours, mais il faut prendre en compte les nombreux effets secondaires et les risques de morts encourues, sans parler des douleurs post-utilisation.

  • De nuit : Aucun mal à se transposer dans l'ombre souhaitée. Les risques restent pourtant très dangereux, si l'utilisateur n'est pas en bon état mental (haine incontrôlée, peur, incertitude, amoureux...) il risque la perte de conscience, la mauvaise matérialisation de son corps ou pire encore, il risque de rester coincer dans le 'monde des ombres', coincé entre la disparition de son corps et sa 'recréation'. Son corps entier sera rejeté dans le monde réel, mais son âme, bloquée quelque part, inconscient et en danger, si l'utilisateur parvient à reprendre conscience, son état mental et sa santé ne sont cependant pas garantis.

  • De jours : Même topo, mais à ces effets secondaires il faut ajouter son état physique. Si notre ami est blessé et qu'il tente d'utiliser sa magie, elle peut, à tout hasard, se retourner contre lui. Son corps est-alors enveloppé dans une masse noirâtre, sa propre ombre, le consumant petit à petit de l'intérieur. A savoir que le jours, cette magie est déconseillée, surtout pour un Ath ne maîtrisant pas bien cette pratique et surtout pour Artyom, qui se laisse facilement déborder par ses sentiments quand on le touche à vif.

    A savoir aussi, que même si la transposition fonctionne, si l'utilisateur est trop peu entraîné, cela entraînera des mots de tête, des vomissements et des saignements de nez et d’oreilles.  

    Cette magie comprends par ailleurs des tours inoffensifs, manipulation des ombres, déformation, allongement et j'en passe, mais ne pas trop en abuser, cela reste fatiguant.

    ( J'autorise la mort de mon personnage, ces effets secondaires seront bel et bien pris en compte et seront appliqués par un jeté de dé dont les chances de réussites seront proportionnelles à l'état de mon personnage. La mort de mon personnage peut aussi être causée par un joueur ou par la suite de ses blessures, Gros-Bill, s'abstenir. )



AUTRES :

Artyom détient un objet unique, une 'relique' familiale. Un masque en os, dont deux orifices ont été taillés au niveau des yeux. C'est un artefact utile et symbolique. On raconte encore timidement que la nuit, une ombre au visage dissimulée derrière un masque blanchâtre se glisse dans le dos de victimes bien définies.

Notre protagoniste possède aussi une lame, une épée longue tout à fait banale, plus souvent rangée dans son fourreaux que plongée dans les tripes de ses ennemis. L'ami du désert affiche aussi un couteau de chasse, accroché à son ceinturon et protégé par un étui en cuir marron.

Dernière chose importante, faisant partie intégrante de sa tenue et par conséquent de sa vie. Un carquois remplit d'une trentaine de flèches blanches. "Dans un désert, il est plus facile de trouver un cadavre que de trouver du bois..". Et pour finir un arc long, tout aussi banal que son épée, accroché dans son dos grâce à un système de sangle, cet arc n'a rien de vraiment spécial, quelques gravures à chacune des extrémités du bois. C'est une arme de précision, parfaite pour couvrir de grande distance, peu pratique pour un tir nourrit, mais idéale pour un assassinat de maître.





CARACTÈRE




  • Masque d'Os : Un homme mystérieux, encapuchonné sous un épais manteau de cuir et de toile, au visage dissimulé par un masque en os, modifiant froidement sa voix. On différencie ces deux personnalités car tout change du tout au tout, comme si ce masque était une toute autre personne. Masque d'Os est un meurtrier, il ne parle que pour faire du sarcasme ou des menaces. Il ne fera pas la différence entre un homme et une femme. Ces cibles préposées sont ceux qui appartiennent aux hautes-castes, les possesseurs d'esclaves. C'est un être cruel, homme, femme et enfant, s'il estime qu'une personne mérite de mourir, soyez-sûre de découvrir un tas de chairs sanguinolents ou un crâne transpercé d'une flèche bien placée. Que ce soit votre enfant, votre mère, votre père, votre amie ou votre chef, attendez-vous au pire. " Je serai l'esclave de votre agonie "

  • Artyom : Un jeune homme calme et reposé. Assez peu bavard et très méfiant. C'est un garçon suffisamment discret, bien que serviable pour les gens qu'il apprécie. C'est un garçon qui, depuis la mort de ses parents, fuit toute attirance et amitié avec les femmes, on dit de lui qu'il est misogyne, qu'il a peur des femmes plus que tout au monde, qu'il les déteste pour ce qu'elles sont et ce qu'elles ont été. Pour sûr que l'ami du désert est encore vierge, incompris des femmes, haineux envers l'amour et l'attachement. Ce garçon reste une page blanche au yeux de tous, mais qui sait, peut-être qu'un jours ce garçon se fera une raison et tombera amoureux, pour son plus grand malheur parait-il. " Elle nous a tant fait souffrir... "

    C'est aussi un garçon humble et respectueux malgré tout ces défauts.



PHYSIQUE


Un physique banal pour un corps développé. La dur loi du désert et de la survie force ses habitants à exceller dans le domaine du corps, une recherche toujours plus profonde dans le dépassement de soit et de ses capacités. Il n'a donc pas à se plaindre pour sa musculature, mais il se cache, revêtant des habits qui cassent ses formes. Un pantalon large, un gilet de couleur pourpre et une veste blanche à capuche font parfaitement l'affaire et quand le besoin d'anonymat se fait sentir, un simple manteau de cuir munit d'une large capuche fait l'affaire, l'outil parfait du vagabond à problèmes.

Son visage est jeune, mais la barbe de trois jours qui lui mange la moitié du visage le vieillit légèrement. Ses yeux sont en général verts, mais selon le temps et l'environnement, il arrive que ses iris tournent aux marron sombre. Sa peau est propre, sans cicatrice, c'est encore un miraculé.

Contre toute attente c'est un homme qui prend soin de son corps, qui prend le temps de se rincer la bouche à l'aide de divers plantes et fruits, qui prend des bains et qui déteste par dessus tout le sable entre les fesses, ça gratte horriblement.

Son métabolise est assez remarquable, mais grâce à ses vêtements, il passe en général inaperçu en plein milieu d'une rue blindée de monde, il n'attire le regard de pratiquement personne, personne ne fait attention à cette silhouette qui a déjà disparue au coin d'une ruelle. Suffisamment grand pour vous dominer du haut de ses un mètre quatre-vingt, l'ami des animaux affiche néanmoins une silhouette élancée bien que large au niveau du torse et des épaules.



HISTOIRE



La silhouette rampait à faible allure vers une ombre à quatre pattes. Leurs visages s'enroulèrent dans une masse semblable, au loin, l'ombre d'une nuit froide tombait sur le désert, accueillant en son sein les deux silhouettes mourantes. Leurs pleures résonnaient en écho dans ce désert mort.

Aux côtés de ces deux cadavres, un vieux journal ouvert dont les pages jaunies tournaient lentement au grès du vent.

Papa, Ghetto, Dyfanae.

Spoiler:

La nuit s'apprêtait à tomber, la mère disait au-revoir à son fils, s'apprêtant à rejoindre ses fonctions d'esclaves au service de sa maîtresse pervertie.

" J'y vais Artyom, tu fermes bien la porte derrière moi, il reste un bout de pain et de la soupe au coin du feu, d'accord ?
- T'vas où m'man ?
- Tu le sais bien, travailler, comme d'habitude.
- Chez la pute là ? "

La mère barra les lèvres de l'enfant de son index, lui donnant une sévère tape derrière la tête, le frappant du regard. Le garçon baissa la tête d'un air coupable, il observa ses pieds, il avait horreur de se faire reprendre, mais il ne connaissait que trop bien la punition que lui réserverai sa mère s'il répondait.

" Elle est déjà bien gentille de me laisser rentrer chez moi pour m'occuper de toi, c'est une faveur et il faut t'y faire Artyom. C'est dans nos gênes, le travail. Je lui ai parlé de toi, elle pourrai te trouver quelque chose, on pourrai aller vivre en dehors des Guetthos, ça serai quand même mieux, non ?
- Oui m'man. "

La mère réajusta sa robe avant de quitter la pièce, embrassant une dernière fois son enfant qui se dirigea, une fois la porte bien fermée à double tour, près du feu, grignotant sans véritable faim dans le morceau de pain rassis, se servant maladroitement un demi bol de soupe.

Plus tard dans la soirée, alors que le gamin regardait danser les flammes dans la cheminée, quelqu'un frappa nerveusement à la porte d'entrée.

" Artyom !! Artyom !! " s'écriait une voix de gamin nasillarde de l'autre côté de la porte, tout de suite le concerné s'extirpa de son ennui, reconnaissant la voix familière de son ami il colla son oreille contre la porte et hésita à débloquer le verrou, la main posée sur la poignée.

" Anzel ? S'toi ? Qu'est-ce tu veux ?
- Mec, on d'vait sortir voir les choses, t'as les chocottes, c'est ça hein ?!
- Arrête j'pas peur moi ! S'ma daronne, elle veut que je reste à la maison.
- Arrête gars, ta mère c'est comme la mienne, elle fait la pute pour l'autre gourdasse de miss Vandrill prout prout. Alors tu peux sortir et.. "

Le loquet cliqueta, la porte s'ouvrit sèchement, s'écrasant en plein sur le visage d'Anzel, ce dernier avait alors la gorge serrée par la main d'Artyom, hors de lui, bouillonnant et le visage plus rouge que jamais.

" S'pas une pute ma mère !! Elle attend P'pa ! S'pas une pute t'as pigé ?!
Merc..mec..lârche moi.. " suffoqua Anzel en frappant faiblement le poignet de son camarade fou de rage qui, ce dernier, desserra peu à peu son étreinte pour au final relâcher son ami. Anzel se massait douloureusement la gorge.

" Désolé Anzel, désolé...
- Hmpf.. Ça fait rien, mais va falloir que tu te fasse une raison mon pote, on est des Aths, destinés à être les esclaves des pots pourris de ces gros lards d'en haut.
- Ils sont gros ?
- Beuuhaaa... T'as jamais vu miss Vandrill ? Elle passe son temps assise sur une chaise à regarder ses esclaves travailler ou faire des "choooses". Il parait qu'à force de rester assise elle à des cloques au cul qui suppurent du vieux pu blanchâtre et que même...
- Ça ira ! Merci Anzel..
- Ouais bref, t'viens ? On est tous au coin d'la rue. "

Artyom referma la porte à clef, fourrant le trousseau au fond de sa poche dans un tintamarre peu discret.

Encore un peu plus tard dans la soirée, la petite bande des cinq garnements s'avançait à pas de loups dans les ruelles les plus étroites du Guettho, avec pour seul éclairage une vulgaire lampe à huile dont la flamme affaiblie éclairait à peine à trois pas devant eux. C'est alors qu'au détour d'une de ces ruelles, le groupe entier se figea, trois silhouettes difformes étant alors plongées dans un macabre repas, ces ombres relevèrent subitement la tête, grognant grassement dans leur direction.

" Putain c'est pas bon ça.. Héé c'est pas bon du tout même !! " la voix d'Anzel s'enrailla, laissant sa lampe à l'huile s'écraser sur le pavé avant de détaler comme les autres gamins du groupe, sauf Artyom, qui restait tétanisé devant les engeances qui boitaient dans sa direction, tendant les bras d'un air affamé vers lui, un soupçon de lumière vint alors éveiller le doute en lui.

" Papa ?! "

Alabrena la Haute, maman et la pute.

Spoiler:

" Il est jeune et en bon état de santé ?
- Oui madame. "

La maîtresse de maison se tenait debout, devant Artyom, maintenant son menton crasseux entre deux doigts écœurés, le tournant légèrement pour analyser son visage sous tout les angles. Le gamin se laissait faire, se retenant de grogner, il prenait l'air indifférent alors que sa seule envie était de la mordre, à moins bien sûr de réussir à passer outre les tonnes de produits qu'elle avait sur la peau.

" Dis moi gamin..
- Artyom.
- Oui, Artyom. (elle balai l'air d'un geste niai de la main) Je disais donc, as tu eu des histoires avec des filles ? "

Le garçon arquait un sourcil, cherchant dans ses souvenirs, sa mère prit l'air étonné, tendant une oreille curieuse et intriguée.

" Ben, y'a eut Margot, une sacrée histoire celle-là, une fois elle m'a piqué mon pain et m'a flanquée un coup de pied dans les couilles alors moi je l'ai giflé et après il y a eut son père et là...
- Ok c'est bon ça ira. Marque 'vierge' sur le carnet " dit-elle à une femme qui se tenait à ses côtés, une esclave aux cheveux dorés qui écrivait tout ce qu'il y avait à noter sur le comportement, le physique et les capacités d'Artyom.

" Très bien, tu commencera par faire le ménage. Soyons d'accord, tu m'appartiens à donné de ce jours, si je te dis que telle femme est bien pour toi, tu t’exécutes sans discuter. Compris ?
- Et merde... Oui compris !
- Parfait. Elise, faites lui prendre un bain. Il sent trop fort pour se promener comme ça chez moi. La maman, avec moi, j'ai du travail pour vous dans les chambres. "

Décadence, cruauté et fuite.

Spoiler:

La porte du cachot s'ouvrit en grand, le gamin referma son journal et le fourra au fond de son manteau en se jetant sur les barreaux de sa cellule.

" Maman !! Maman ! J'suis désolé ! J'voulais pas, mais t'dois attendre P'pa, il va revenir !
- Déposez-la devant la cage. "

Une femme aux cheveux dorés s'avança devant la cage, Elise, un paquet entre les mains, elle avait la tête basse, l'air désolé. A ses côtés madame Vandrill se tenait droite comme un i, hautaine et sûre d'elle. Elise déposa un paquet ensanglanté devant la cage, déballant le chiffon, révélant une tête de femme sciée sans netteté, le visage à jamais figé dans une grimace horrifiée. Le gamin devint livide, tremblant, il se recula des barreaux, la bouche grande ouverte et se laissa tomber à genoux, les yeux larmoyants.

" Tu vois ce qui arrive ?! Tu te tiens à carreaux à donné de ce jour. De toute manière elle avait perdu toute sa souplesse cette pute. Tiens toi à carreau, sinon c'est un sort bien plus horrible que je te réserve. "

La maîtresse quitta les cachots, Elise regarda l'enfant d'un air abattu.

" C'est notre destin jeune Artyom. C'est comme ça... Je suis navrée. Elle..Elle n'a pas souffert.
- Menteuse.. " lâcha t-il entre deux sanglots. La jeune esclave se mordit la lèvre et partit rejoindre sa maîtresse.

Les esclaves tentèrent de ramener l'enfant vers eux, vers le fond de la cage, mais c'était déjà trop tard, Artyom avait ce regard, ce regard qui ne le lâcherait plus à donné de ce jour. Le gamin se jeta sur les barreaux, les traits du visage tirés, les yeux injectés de sang.

" J'VAIS T'CREVER SALOPE ! TOI ET LE RESTE DE TON TROUPEAU ! J'VAIS TOUS VOUS TRANCHER !! T'ENTENDS ?! " hurla t-il, cherchant un moyen de s'extirper de la cage. Son comportement était pareil à celui d'un chien enragé, tournant sans fin dans la minuscule pièce, il haletait, le souffle court, les muscles tendus et les poils dressés sur son échine.

" Une ombre.. je voudrais être une ombre... " murmura t-il d'une voix étrangement apaisée, les yeux fermés et les points serrés. C'est alors que son corps entier se fit avaler par une épaisse masse noire, son ombre, qui c'était comme matérialisée et dressée pour engloutir l'enfant en son sein, cette masse noirâtre se glissa alors entre les barreaux, reprenant forme de l'autre côté de la cage, disparaissant petit à petit, l'ombre reprenant alors sa forme originelle, laissant un gamin au visage empourpré de sang et l'air hagard, son nez et ses oreilles ne cessaient de saigner, mais qu'importe, l'enfant se forçait à bouger, se ruant bientôt sur la porte menant à l'extérieur du cachot, à la pièce centrale du manoir.

La porte s'ouvrit violemment, Vandrill se tenait au centre de la pièce, tournant machinalement la tête vers le vacarme d'une porte qui s'écrase contre un mur.

" L'ombre! " s'écriait alors le gamin qui disparut à nouveau dans son ombre, réapparaissant dans le dos de la maîtresse. Son corps était encore recouvert de cette masse noire, cette dernière se mouvait étrangement, tout comme la totalité des ombres de la pièce qui s'allongeaient morbidement, rejoignant peu à peu la l'amas noir qui prit l'apparence d'un être plus grand, adulte, cette silhouette c'était accrochée au dos de Vandrill, plongeant un couteau dans l’œil droit de la femme à plusieurs reprises, elle hurlait, se laissant tomber au sol, baignant alors dans son propre sang. La masse noirâtre se décrocha d'elle, les ombres environnantes se déformaient et se reformaient, dansant haineusement autour du corps de la maîtresse étalée sur le carrelage maculé, se tenant la crevasse sanguinolente entre deux cris d'agonie.

" C'était Mannia, ma mère. " murmura le garçon enfermé dans ce corps brumeux. Sa voix était sombre, changée et impartiale. Rapidement les ombres reprirent leurs places, reprenant leurs formes normales, la masse noire se retira, recréant l'ombre du garçon. Il était choqué, son cœur c'était comme arrêté de battre, il reprit peu à peu conscience, voyant les gens bouger, voyant leurs lèvres se mouvoir, mais il n'entendait plus rien, il voyait trouble, il tanguait sur place en se tenant douloureusement la poitrine.

Il prit la fuite tant bien que mal, profitant du chaos causé pour se faufiler à l'écart des gardes qui se ruaient au manoir où les hurlements d'horreurs et de douleurs s'élevaient dans les airs.


Guettho, papa Anzel et famille.

Spoiler:

" P'pa r'garde ça ! C'est Artyom !! " s'écria Anzel en pointant du doigt une silhouette avachie contre le mur d'une habitation. Le père se rua aux côtés du garçonnet évanouit, laissé pour mort, il le prit dans ses bras et s'enfonça dans l'obscurité d'une ruelle, berçant l'enfant inanimé dans ses bras, suivit de près par le petit Anzel encore en chausson.

" Les ombres... " soupirait sans fin le garçonnet, la sueur courant le long de son visage livide. Anzel resta dans l’entre-bâillement de la porte d'entrée, regardant son père déposer Artyom sur un vieux canapé poussiéreux.

" J'vai chercher d'laide p'pa ?
- Non, prends ces clefs, rentre chez lui, descend dans la cave et prend ce qu'il y a dans le coffre. (le père lança à son fils un trousseau de clef)
- Mais c'est d'laide qu'il lui faut p'pa..
- Il est en train de CREVER là ! Alors fais ce que j'te dis de faire ! "

Anzel s’exécuta, accourant dans les rues avec ses chaussons troués, il se jeta contre la porte et crocheta la serrure en tremblotant, pénétrant dans la maison poussiéreuse d'Artyom. Il dégringola maladroitement les marches de la cave sur le dos, se ruant ensuite sur le grand coffre en bois situé au fond de la petite pièce. Il ouvrit lle coffre et ce qu'il y découvrit le fit frissonner.

La porte s'ouvrit d'un coup sec et Anzel la claqua sans tarder, jetant au pied du canapé un tas de vieux vêtements, gardant en main un étrange masque blanc avec seulement deux trous pour les yeux, l'analysant d'un regard intrigué.

" Anzel donne moi le masque. " (l'homme tendait la main en direction de son fils, ce dernier le lui donna sans trop comprendre.)

Le père glissa le masque en os sur le visage du gamin, bien trop grand, il le relâcha, le laissant se déposer contre son visage, le garçonnet entre-ouvrit alors lentement les yeux et le père se recula, barrant la route à son fils, Anzel, qui regardait la scène d'un air ébahit.

" Nous vous saluons, famille des ombres. " soupira solennellement le père en baissant lentement la tête. L'ombre du garçonnet allongé s'avança dans un angle improbable, cette ombre avait prit par ailleurs une forme adulte, elle disparut quand l'homme releva la tête. Le père tapota la tête d'Anzel et entreprit de soulever Artyom pour le porter dans ses bras.

" Prépare un sac, mets y de la nourriture séchée, de l'eau et quelques objets médicinaux et aide moi à le déshabiller et à lui enfiler les vêtements que tu as apporté. Nous l’amenons au désert. "

Au-revoir, Duerena et Jack.

Spoiler:

" Bien, je le prends, mais va falloir que t'assumes.
- Gardes ça juste pour toi. Contente le de le déposer où les gens descendront, je te revaudrai ça. "

Le père se tourna vers le garçonnet perdu sans les nombreuses couches de vêtements, il passa sa main sur son front et lui retira la capuche, dévoilant alors son visage encore crasseux, ses cheveux longs et ses yeux verts.

" Artyom. Tu vas aller dans le désert. Je ne peux pas t'aider au delà, il va falloir que tu te débrouilles, croise des gens, tâche de faire bonne impression et fais quelque chose de ta vie. Il va falloir que tu grandisses rapidement. "

Le père ébouriffa les cheveux d'Artyom, encore sous le choc, mais debout, vacillant légèrement sous l'énorme main de l'homme. Anzel prit son ami dans ses bras et se recula, calme, légèrement triste de voir son copain de toujours partir ainsi, cette histoire n'avait ni queue ni tête pour lui, mais c'était ainsi.

Le garçonnet fût transporter de bras en bras, arrivant à bord de la Nef parmi les autres voyageurs et les ingénieurs qui s'apprêtaient à quitter les cieux. L'ami des ombres s'appuyait sur la rambarde de sécurité, se penchant par dessus, mais il ne voyait que les nuages, à dire vrai, il ne savait même ce que désert signifiait.


Le voyage avait été long, mais aucune turbulence ne vint déranger la tranquillité du périple. Le garçonnet se balançait d'un côté à ;'autre de la nef, dévorant des yeux le paysage grandissant et merveilleux.

Avant de quitter le bâtiment volant, l'ingénieur en chef qui l'avait accueilli au sein de son périple le stoppa net, lui tendant un carquois avec quelques flèches et un arc, probablement plus grand que la taille même du garçon.

" Ben quoi ? J'fais quoi avec ça ? J'peux pas l'prendre, t'as vu tout c'que j'dois me trimbaler déjà ? Un sac trop lourd et des vêtements bien trop grands !
- Ça m'est égal. Anzel et son père ont insisté pour que je te donne ça, c'est à prendre ou à laisser, mais j'attendrai pas une éternité gamin. "

Artyom grimaçait, faisant passer son sac à dos devant lui, il prit le carquois et l'arc et les accrocha à son dos grâce à un système de sangles ingénieux et compliqué. Le voilà donc paré, aux portes d'une nouvelle ville, le gamin avait fière allure, des vêtements trop grands, un sac posé le long de son buste, un carquois avec une dizaine de flèche, un arc qui le dépassait en hauteur et qui grattait le sol ainsi qu'un masque étrange accroché à son ceinturon. L'ingénieur ne lui donnait secrètement pas plus d'une semaine avant qu'il ne lui arrive malheur et c'était sans compter le fait que le gamin c'était déjà prit les pieds dans sa tunique, dégringolant le pont d’amarrage en roulades non contrôlées.

Ëathien était une ville charmante, les allées pavées parsemées de sables donnaient un air sauvage et naturel à cette cité aux murs marbrés. Le garçonnet vagabondait alors dans les rues blindées de la cité, manquant de trébucher à de nombreuses reprises, pénétrant dans le grand Bazar, où les cris des marchands et les nombreux citadins s'y mélangeait dans une parfaite cohue.

Le garçon s'approcha alors d'une cage suspendue à un stand peu convoité où le gros marchand, vêtu d'habits extravagants et colorés, regardait de travers le gamin qui zieutait sans trop voir quoi que ce soit la cage suspendue.

" Hola hola manant ! Je peux t'aider ?
- Je regarde. C'est marrant comme endroit. C'est quoi dans la cage ?
- Ahah ! Je vois que tu as une petite faim !(le marchand décrocha la cage et la déposa sur la table du stand, à bonne distance des mains du gamin.)
- Hey mais ça se mange pas ça! (le garçonnet se tenait sur la pointe des pieds, un peu bancal.)
- Bien sûr que si ! C'est un gros lapin ! mentit le marchand.
- Bah non ! T'es un gros menteur toi !! C'est trop mignon pour s'manger ça et pis...  Le garçon perdit soudainement l'équilibre et s'étala lamentablement sur le présentoir, faisant basculer la table et tout ce qui y était entreposé par dessus lui. La cage s'envola et s'écrasa sur le pavé, libérant ainsi la petite boule de poile qui détalait déjà entre les jambes des badauds.

" Saleté de voleur, arrêtez le !! " s'écriait déjà le gros marchand en pointant du doigt le garçonnet, ce dernier c'était relevé alors avec difficulté, tentant de s'excuser, mais en vain, il prit la fuite, prenant au passage en chasse la petite boule de poil toute pataude et apeurée.

Nombreuses furent les gamelles, les roulades, mais à la sortie de la ville, à la naissance du désert, le gamin avait rattrapé l'animal et semé ses poursuivants. Les genoux écorchés, les coudes éraflés et le visage sale, le garçonnet s'avança sur une route poussiéreuse, s'écartant un peu du chemin, s'installant entre deux dunes pour se protéger du vent.

" C'est ta faute ça ! J'me suis encore foutu dans les emmerdes ! "

Le gamin soulevait le chiot par les épaules, l'animal battait joyeusement de la queue, haletant et regardant d'un air innocent celui qu'il avait désormais choisit comme maître. Artyom faisait la moue, peu satisfait de sa nouvelle escapade, il garda néanmoins l'animal sur ses genoux, soignant ses éraflures, partageant son eau et sa viande séchée avec son nouveau compagnon de route, Grassouillet.

Les semaines passèrent sans que le duo ne soit ennuyé. Artyom apprenait à vivre avec un chien et le chien apprenait à suivre sagement son maître. Le gamin enseignait au molosse l'art de chasser, ce qui au passage, força l'enfant à mieux maîtriser son arc. La survie fût difficile au début et les vivres commençaient à manquer, mais peu à peu, Grassouillet se révéla être un bon compagnon de chasse et Artyom un bon chasseur. Tout se déroulait pour le mieux jusqu'au jour où le duo fit la rencontre d'un groupe d'étranges personnages au visage voilé par de nombreux turbans et aux armes apparentes.

" Tu fais quoi tout seul gamin ? En plein désert ? Dit un homme, accompagné de quatre autres silhouette, habillées plus ou moins de la même manière.
-  Je chasse avec Grassouillet ! Répondit Artyom en se retournant, abaissant légèrement son arc, assez peu méfiant.
- Tu chasses ? Mouais... Et cette tenue ? Pas un peu grande pour un mioche comme toi ?
- J'ai qu'ça ! Affirmait l'enfant.
- Tu n'as vraiment que ça sur toi ? Lâcha alors l'homme d'un air intéressé, l'enfant fronça les sourcils, ne comprenant que trop bien le sous-entendu véreux de l'homme.
- Oui je n'ai que ça. Je ne suis pas un marchand, j’essaie juste de survivre. "

Nouvelle famille, Noble caravane, Esclave

Spoiler:

On pouvait apercevoir la lueur dansante d'un feu de joie au milieu du désert. La nuit tombait à peine et les deux amis se faufilaient entre les dunes de sables pour rejoindre un regroupement. Ils s'approchaient, calmement. Les deux compagnons avaient plutôt bien grandit, le gamin était devenu un jeune homme à la barbe naissante, rentrant plus aisément dans son accoutrement tandis que le chien avait prit de la musculature, ce dernier avait même eut en cadeau de l'un des pilleurs, une sorte de gourde qui lui servait de collier, un petit tonneau à robinet contenant de l'eau.

" Aaaaah Artyom et le Grand Jack Gras du bide! (l'homme au turban quitta l'observation approfondie du feu, venant tapoter amicalement le dos du garçon.) Félicitation pour ton année de survie supplémentaire !
- Merci Pheres. Dis moi mon ami, aurai-tu entendu parler de l'une de ces caravanes de noble voyageant la nuit ? "

Il est vrai qu'avec le temps et la dur loi de la survie, le garçonnet auparavant joueur et joyeux était devenu sérieux et impartial. Autour d'eux la fête semblait s'être mise en pause, les danseuses ne dansaient plus et les pilleurs ivres restèrent silencieux.

" Jeune... C'est jour de fête pour nous aujourd'hui et c'est aussi ta fête qui plus est. Joins toi plutôt à nous, des caravanes il en passe plus souvent qu'on ne le croit.
- Je veux celle-ci et en effet, je me prépare un beau cadeau ce soir.
- La caravane est probablement déjà en route pour la cité, elle emprunte la route poussiéreuse, protégée par un ou deux mercenaires je crois. Elle contient..
- Des esclaves et des vivres précieux pour ces connards de nobles, je sais. "

Le jeune homme siffla son compagnon. Il tira ensuite un sourire respectueux à son ami du désert et quitta la zone, s'enfonçant à nouveau dans l'obscurité naissante d'une nuit de pleine lune. Au loin, les chants de joies reprenaient de plus belle, tandis que le garçon s'allongeait en haut de la dune, ordonnant à Jack de se cacher sur celle d'en face, située de l'autre côté de la route, l'un attendait l'arrivée de cette caravane, l'autre attendait l'ordre permettant l'ouverture d'un carnage assuré.

Ils n'eurent pas à attendre très longtemps puisqu'au loin on entendait déjà le clapotement effréné des sabots sur le pavé, le garçon enfila alors son masque d'os, rampant discrètement, empoignant son arc et encochant une flèche.

" Allez! " s’écriait alors le jeune homme à son compagnon tout en se redressant soudainement, mettant en joue l'un des deux mercenaires postés sur la caravane.

Le choc se passa quasiment au même moment, le molosse sauta à la gorge du conducteur de la caravane, ce qui eut pour effet de désorienter les chevaux qui se stoppèrent un peu plus loin, tandis qu'une flèche était venue se flanquer dans le crâne d'un des mercenaire posté sur le toit de la caravane, ce dernier bascula par dessus la roulotte, s'écrasant dans un sombre fracas contre la route. Le chien traîna le conducteur sur quelques mètres, remarquant alors le second mercenaire qui fondait sur lui, l'épée en avant, mais c'était sans compter la deuxième flèche que le chasseur avait déjà libérée, cette dernière s'enfonça sans problème dans le genou du dernier mercenaire qui s'écroulait au sol, hurlant comme aucun hurlement n'avait été poussé auparavant.

" Jack, ouvre! " ordonnait le jeune garçon à son chien tout en traînant le mercenaire agonisant. Il plaça la tête de l'homme quelques centimètres devant la roue de la calèche.

" Pourquoi ?! Pourquoi faites-vous cela ? " s'écriait-il en maintenant la tête de l'homme au sol.

Jack quand à lui grattait avec énergie la porte de la caravane, trouvant au tact la poignée graissée de cette dernière, il l'enclencha, la porte s'entre-ouvrit alors sur un intérieur miteux, éclairé par une lampe à huile, deux enfants d'une quatorzaine d'années étaient assis dans le fonds de l'habitacle, quand la lumière de la nuit pénétra à l'intérieur ils se ruèrent à l'extérieur en éclatant en sanglots, un garçon et une fille qui se tenaient par la main, probablement frère et sœur, il n'en fallu pas d'avantage à Artyom pour que son visage soit étiré d'un rictus malsain et amer. Il plaqua la tête de l'homme contre le sol avant de se relever rapidement, donnant une tape sur la cuisse d'un des chevaux, ce dernier, surprit, poussa un hennissement strident avant d’entraîner son camarade de trait dans une course folle.

Le silence de la nuit se ponctua d'un dernier hurlement qui déchira la quiétude d'une nuit sanglante alors suivit d'un bruit morbide d'explosion d'une boite crânienne.

Jack s'affairait à nouveau devant les chevaux pour les ralentir, le chasseur, plus silencieux que jamais vint détacher les équidés, les libérant de leur captivité, le garçon ouvrit ensuite en grand la porte de la caravane et se recula d'une bonne dizaine de mètre. Il encocha une flèche, mit en joue la lampe à huile suspendue au plafond et décocha son trait qui se planta dans le verre de cet objet, la lumière laissa place à un brasier naissant, la substance inflammable se répandant dans la totalité de l'habitacle.

Le conducteur, bien que légèrement blessé, se redressa, apeuré, Artyom ne l'avait pas oublié et il le rejoignit, l'aidant à se relever avant de serrer avec haine son avant bras.

" Je ne suis pas un noble! Je ne suis qu'un marchand! Pitié!
- Ça m'est égal, tu vas me faire une faveur, tu veux bien ?
- Oui, oui bien sûr !
- Super. Tu vas aller à Shi-Telara et ensuite à Alabrena la haute, tu vas prendre la tête du mercenaire qui a la flèche flanquée dans son crâne et tu vas l'exposer là bas, en public et tu vas dire ceci : A noble fière et esclave asservit. Je viendrai vous libérer, par votre mort pour les premiers, par mon amour, pour les seconds. Tu as compris ? Et inutile de dire que c'est toi, bien évidemment, qui va te charger de couper cette tête, moi je suis un peu fatigué, je vais m’asseoir avec mon chien et te surveiller, discuter un peu avec ces deux gamins. " "

L'homme relâcha son étreinte, il retira son masque, prenant une grande bouffée d'air, il rejoignit les deux enfants apeurés et les prit dans ses bras, Jack quand à lui, n'attendait qu'une chose, jouer et manger, comme si de rien n'avait était.


Continuité du journal


Depuis ce jour j'ai été officiellement intégré dans ma nouvelle famille, les pilleurs du sable. J'ai vingt-et un an et quand je repense à tout ce que j'ai vécu depuis le Guettho, je me dis que j'aurai pu choisir une vie plus facile, une vie que tout les Aths avaient choisit, mais je m'y suis refusé. Je regrette un peu, je pense que je ne connaîtrais jamais l'amour, jamais le calme, je n'aurai pas de maison à moi et je n'aurai pas d'enfant.

Qu'importe puisque le seul désir qui brûle actuellement en moi est la vengeance, Vandrill, les nobles et les femmes méprisables. De jour en jour je m'approche un peu plus de Shi-Telara, je touche du doigt une vengeance tant réfléchie et tellement désirée.

Ces nobles gens n'imaginent pas la haine qui a grandit en moi durant toute ces années, ils n'imaginent pas que nous ayons nous aussi des sentiments, des peurs et des désirs. Tout ces êtres bénis par la chance d'avoir été éjecté du ventre d'une mère qui s'est fait engrosser pour toucher la richesse d'un mari ignorant et méprisable.

Je les hais tous autant que je me hais moi même, incapable de pardonner une telle cruauté, mais je les comprends, avoir la main-mise sur toute une race pour asservir tous ses désirs, en exécutant les plus faibles, les remplaçant par de la chair fraîche.

Je tuerai sans conteste jusqu'à ma mort. Je tuerai n'importe qui, qui se dressera sur le chemin de ma colère émérite. Je tuerai noble, haute-noblesse, garde du corps, mercenaire sans opinion et j'irai même à tuer empereur qui délaisse notre race à ces souffrances pareil à de la viande qu'on jette aux lions affamés.

Je n'ai plus d'ombre, je ne suis plus qu'une engeance, je suis déjà mort.




COMPAGNON







Jack



SURNOM : Grassouillet, vieux Patou.
ÂGE : Neuf ans.
GENRE : Mâle.
RACE : Bâtard, molosse, mais ses gênes morphologiques tirent plus sur le Saint-bernard.





MAGIE :


Magie de la traque. Jack est un molosse, un chien de guerre, mais son maître, dès son plus jeune âge, l'a entraîné et formé à la chasse. Le vieux Patou possède donc un sens de l'odorat sur-développé malgré son âge avancé, cela n'a rien de magique me direz-vous, et je vous répondrai que vous avez raison, mais la où la magie intervient est dans son sens incroyable de la traque. En effet, une fois une proie ressentie, Jack ne la lâche plus, il n'a quasiment plus besoin d'humer l'air pour anticiper les mouvements de sa cible, le molosse court, traquant sans fin sa proie. Artyom n'a jamais su l'expliquer, son maître pense que la magie est en réalité visuelle, une fois l'odeur d'une cible captée, cette information est directement envoyée à son cerveau, ce dernier retravaille l'information et la renvoie à ses yeux, c'est alors que la structure du Tapedum Lucidum, structure réfléchissante qui fait que la nuit la lumière se reflète sur cette surface, donnant l'effet des yeux brillant, est cruciale. Le liquide réfléchissant fait office de capteur, Artyom pense que l'information odorante est analysée par les yeux et pense que Jack peut voir sa proie à une distance bien définie, même au travers des murs.

Seulement à cause de cette aptitude très particulière, la chasse est un travail plus fatiguant que jamais, Jack, après une bonne traque, se couche en général, épuisé, mais il faut dire que le vieux Patou à déjà pas mal d'année derrière lui.







DESCRIPTION :



Jack est un chien bien en chaire, la gueule large, les épaules carrées, c'est un molosse robuste et musclé. Il a le poil court, l'air abattue même s'il donne l'impression d'être joyeux. Pour son âge, Jack possède une dentition parfaite, aucune dents ne manquent et elles sont d'une blancheur irréprochable, son maître y veille ardemment.

Le vieux Patou est un chien fidèle, affectif, il n’existe pas de meilleur maître que le sien et vous le prouvera si vous tentez quoi que se soit en travers de leur chemin. Neuf ans déjà, pour un chien de cette carrure c'est plutôt pas mal et pourtant, Jack donne l'impression d'être en pleine forme, jeune, vif et frais. C'est un compagnon affectif et très joueur, mais il est sans conteste très proche des enfants, peut-être trop, se promener en ville en espérant ne pas croiser de gamin est devenu la première préoccupation d'Artyom.

Une guimauve, dirons certains, un oursin, affirme son maître. Jack donnerai sa vie pour son maître et inversement, se sont comme qui dirai les meilleurs amis qui puissent exister. Quand le combat fait rage, Jack n'hésitera pas à user de son poids, de ses dents et de ses muscles pour vous renversez et vous arracher la gorge d'un coup de gueule sauvage et meurtrier, l'ami des hommes se transformant alors en bête noire assoiffée de colère, protecteur d'un maître qui veillera à jamais sur son fidèle compagnon de route.

Jack







DERRIÈRE L'ÉCRAN




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MessageSujet: Re: Jack et Artyom, l'ombre d'un masque. [en cours]   Jack et Artyom, l'ombre d'un masque. [en cours] Icon_minitimeVen 1 Nov - 19:45

Ta fiche est vraiment bien !!! Ton perso fait peur aussi XDD En tout cas au niveau de l'écriture et de la cohérence global je n'ai rien à dire, c'est une histoire très dur mais intéressante ^^

Cependant, il y a juste un problème avec ta Rose de naissance, je m'explique, puisque tu es né à Shi-Telara normalement c'est la Rose des Vents qui t'offre une faveur. Cependant, ce n'est pas définitif, si tu souhaites changer il faudrait que tu entres en contact avec la Rose des Sables qui se trouve chez Gaïa (à savoir que tu peux y aller comme ça, l'artefact est à la vue de tous même s'il reste très surveillé par les Sentinelles).

L'autre possibilité, si jamais celle-ci ne peut pas marcher, c'est que ton père (puisqu'on ne sait trop qui il est) vienne de Duerena (ou ait changé de Rose) avant ta naissance, dans ce cas-là tu aurais pu hérité de la Rose des Sables (à savoir que ton perso n'es pas obligé de savoir cela, c'est simplement à préciser dans la catégorie "Autre" pour que nous, staff, le sachions XD).

Voilou, pour le reste je n'ai rien à redire, modifie juste cela et ce sera nickel, courage ;)



EDIT : Oki c'est tout bon, tu as ma voix pour la validation ^^
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MessageSujet: Re: Jack et Artyom, l'ombre d'un masque. [en cours]   Jack et Artyom, l'ombre d'un masque. [en cours] Icon_minitimeVen 1 Nov - 23:29

*a enfin fini de lire la fiche \o/* Jack et Artyom, l'ombre d'un masque. [en cours] 3877112494 

Eh bien eh bien, tout cela me semble parfait, et encore, le mot est petit, une fiche très agréable à lire, drôle par moment, qui donne envie de botter les fesses des nobles parfois xD (on va pas être si ennemis que ça :p je me moque des nobles xp)

Je te donne donc ma voix!

"30" XP offerts.

Tu peux donc aller demander un Rang personnalisé ici ainsi que faire une demande de RP ou répondre à l'une d'elle en ces lieux, sans oublier de remplir ton Journal Personnel que tu trouveras dans ton Profil.
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MessageSujet: Re: Jack et Artyom, l'ombre d'un masque. [en cours]   Jack et Artyom, l'ombre d'un masque. [en cours] Icon_minitimeVen 1 Nov - 23:45

Merci beaucoup !
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MessageSujet: Re: Jack et Artyom, l'ombre d'un masque. [en cours]   Jack et Artyom, l'ombre d'un masque. [en cours] Icon_minitime

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