LIEU DE DÉPART : Sylbor
CONTEXTE : Journée tout à fait normale (ou pas) alors que vous allez à votre guise dans le petit village... Le ciel est bleu, les oiseaux font cui-cui dans la jungle alentour, les Sentinelles ont toujours l'air aussi coincés ... Sauf celle qui vous percute soudainement, en s'excusant aussitôt de son étourderie, avec moult tics traduisant une nervosité extrême. Bienveillant (ou non) vous posez sur elle votre regard aiguisé (on a la classe ou on l'a pas)... En vous attendant absolument pas à ce qu'elle vous déballe, perdant son calme, le petit problème qui l'obsède.

Quelqu'un pique des armes dans l'armurerie de l'ordre. Et la Sentinelle sous votre nez est en charge de la-dite armurerie, et ne parvient pas à dénicher le coupable, alors que les disparitions vont finir par être remarquées. Et ça va barder.

Votre mission, si vous l'acceptez (pour le bien de la Sentinelle qui, du haut de son stoïcisme  retrouvé - en pleine rue, qu'une Sentinelle perde les pédales, c'est discret cinq secondes -, vous fait des yeux de chiot abandonné) est donc de mettre la main sur le scélérat... Et surtout de retrouver les armes dérobées ! Mais la Sentinelle voudrait bien régler ses comptes.

CONDITION :

▶ La Sentinelle vous donne plusieurs indices : les armes dérobées sont toujours de petites tailles, et légères (des dagues de toutes sortes); la Sentinelle a déjà essayer d'attendre à l'extérieur, elle n'a rien vu, et de l'intérieur en fermant la porte, elle a bien cru entendre quelque chose sans surprendre l'adversaire sur le vif; les vols se font toujours de nuit... Sauf s'il y a de la lumière.

► Libre à vous de refaire le test en attendant à l'extérieur ou non, vous ne vous révélerez pas plus aguerri que la Sentinelle. A l'intérieur, néanmoins, vous finirez (au bout de la première nuit, ou de plusieurs) par voir filer une dague derrière un meuble. En déplaçant ce dernier, vous découvrir un trou de la taille d'un poing humain dans le mur.

► Libre à vous ensuite de faire sortir la créature de la manière que vous préférez : persuasion (des mots doux, de bonnes vieilles menaces, allez-y gaiement); enfumage (bonjour la discrétion... Mais c'est la nuit. Y aura qu'à mettre plein de fleurs parfumées pour cacher l'odeur pour le lendemain) ou... De la magie ?

► Au final, c'est un narestan souris que vous découvrez. Selon la méthode employée, il sera soit curieux, penaud, effrayé ou terrifié. Encore à vous d'obtenir de lui (persuasion sous toutes ses formes) des informations : il vous révélera que depuis tout jeune il rêve d'être un grand (pas littéralement) combattant au service de Gaïa... Et s'entraîne avec les armes des Sentinelles en attendant que la déesse l'appelle. Pourquoi différentes lames ? Pour trouver celle avec laquelle il est le plus à l'aise.

► Il est l'heure de récupérer les armes : nouvelle persuasion pour qu'il les ramène. Cela prend un peu de temps (il a du chemin à faire dans les murs) mais il vous ramène une jolie petite collection.

► Plusieurs choix s'offrent alors à vous, en plus d'avoir récupérer les armes volées :
1 - livrer le narestan à la Sentinelle (pour qu'elle lui fasse quoi ? Mystère.)
2 - le laisser repartir avec la promesse de ne plus recommencer (ou d'aller passer commande d'un cure-dent en métal au forgeron le plus proche)
3 - livrer le narestan ET informer son supérieur des faits
4 - ne pas livrer le narestan MAIS informer le supérieur de la Sentinelle (vous l'aimez pas hein ?)

RÉCOMPENSE: ICI

▶20 XP
▶ La capacité d'invoquer une Sentinelle n'importe où à n'importe quelle heure *w*
1 - la vision d'un narestan souris au rêve brisé (monstre !) mais la gratitude éternelle de la Sentinelle, qui vous offre des chaussons roses (j'ai bien dit chaussons) de discrétion : vous ne ferez pas de bruit en marchant quand vous les portez
2 - le narestan, de bonheur, vous offre un anneau magique vous permettant de modifier votre taille (où l'a-t-il chipé ? Il ne vous le dit pas, mais vous informe juste que l'objet marche une fois par semaine pour une durée de trois heures). Quant à la Sentinelle, l'honneur est sauf, donc elle vous apprend quelques prises pour désarmer ou assommer votre adversaire dans un combat au corps-à-corps.
3 - toujours le narestan au rêve brisé (insensible !), le désespoir de la Sentinelle maaaais la reconnaissance de son supérieur, qui vous offre un anneau de persuasion : une personne par semaine ne pourra pas vous refuser une chose (demande en mariage, le contenu du coffre... Ou simplement le nom de son cordonnier).
4 - l'anneau de changement de taille du narestan, la mine défaite de la Sentinelle, et une dague (vous n'avez pas attraper le coupable, incapable !) du supérieur, dont le tranchant (de la dague, pas du supérieur) ne s’abîmera jamais, et coupe la chair et le cuir comme du beurre.