La caserne est une véritable forteresse se dressant sur la muraille tel un guetteur surveillant le reste du monde en signe de danger. Lieux de rassemblement de la Garde Rouge, c'est là qu'elle passe le plus clair de son temps, s'entraînant ou prenant ses ordres auprès des différents supérieurs.

L'Antre des Chevaliers-Dragons pourrait être considéré comme un lieu sacré et respecté. Dressé au-dessus de la cité, le bâtiment est constitué de plusieurs bâtisses dont l'arène et un dôme gigantesque qui a la propriété de s'ouvrir en plein air pour l'entraînement avec les dragons. D'une architecture extrêmement élégante, ce bâtiment impose le calme de par la grandeur qui en sors et les êtres qui y vivent. Base d'opération et d'entraînement, c'est ici que sont accueillis les novices qui souhaitent faire partie de leurs ordres.

Quartier plutôt glauque et sombre, les rues sont étroites et de la suie, lié aux hautes cheminées qui recrachent toute la journée une fumée noire et nauséabonde, recouvre pratiquement tout. Lié à l'évolution qu'à subit la cité c'est ici que la caste ouvrière vient travailler, affichant des mines généralement peu réjouissante.

Le port est l'un des endroits de Midalys qui concentre le plus d'activité. En mouvement de jour comme de nuit, des centaines de bateaux, navires, chaloupes attendent sur autant de quais. Des caisses de marchandises, de nourritures s'entassent sur les rues, déchargées ou bien à charger au fond des cales par les marins sous les ordres des capitaines qui n'attendent que de pouvoir commercer d'un bout à l'autre de la Cité-Monde. Une forte odeur d'eau iodée et de poisson "embaume" les lieux.

Parce qu'il faut bien se nourrir, une grande place à été laisser aux cultures afin qu'elles puissent s'épanouir sous les mains expertes de la caste des Paysans.

Le quartier résidentiel de Midalys prend une large place dans la structure de la cité puisque le plus gros de la population se retrouve logé ici. Par manque de place en largeur, les constructions commencent à se faire en hauteur, offrant parfois des habitations étranges et surélevées, reliées entre elles par des escaliers ou des pontons jetés au-dessus du vide.

Soierie, épice, artisanat, bijoux de toutes sortent, la place est noire de monde toutes la journée et chaque jours de la semaine, dans un vacarme mêlant crie, rire, voix et pleurs. Les tavernes profitent des beaux temps pour installer au dehors des tables et des bancs, les étals des marchands succèdent à des ventes aux enchères mouvementées. Tout et n'importe quoi est négociable aux bazars, pour peu qu'on y mette le prix.

Plus étroites que les rues d'Alabrena, les ruelles dans la basse-ville serpentent entre les habitations et les domaines et sont bien moins entretenues.

La nuit apporte son lot de danger car la Garde Rouge ne parvient à patrouiller dans tous les secteurs et certain passage se transforme alors en vraie coupe-gorge.

La Muraille est l'ultime rempart contre l'hostilité qu'offre la nature. Elle se dresse de toutes sa hauteurs, pierres renforcés par la magie, tours prête à faire pleuvoir des traits meurtrier sur les agresseurs, la Garde rouge patrouille constamment sur son chemin de ronde, à l'affut du moindre danger extérieur.